Quelle journée mes amis ! Elle a commencé à l'aube
(littéralement) avec le lever du soleil sur les rizières. Spectacle magnifique
qui nous laisse muets devant tant de beauté (les clichés sont de mise)
Ensuite, sur un coup de tête, nous décidons de partir plus
tôt que prévu et de prendre un bus de nuit pour monter dans le nord vers Dali.
L'avantage du bus de nuit, c'est qu'il nous fait économiser une nuit d'hôtel.
Le plan est le suivant : bus de nuit qui nous amène à Kunming, arrivée : 2
heures du matin...Là, nous attendons dans la gare routière le prochain bus pour
Dali, notre destination qui part à 7h30 !
Sur le papier, le plan est bon. En vrai... Il n'y a PAS de
gare routière ! Nous voilà donc au beau milieu de la nuit dans un parking plein
de bus et de taxis à qui il faut expliquer que nous devons attendre un autre
bus... Mission impossible, je ne vois
pas comment je vais m'en sortir...! et là, coup de chance ! deux américaines
qui parlent chinois nous prennent en charge et s'occupent des traductions :
elles negocient le transport jusqu'à l'autre gare... et le chauffeur de taxi
nous trouve même un bus qui part à 4h !
Deuxième sleeping bus. Petit apparté sur ces bus-couchettes.
Il en existe de toutes sortes et les deux derniers étaient plutôt moins pourris
que ceux du Vietnam... Seulement, en Chine, on ne peut rien contre les odeurs
de pieds persistantes ! Ajoutez à ça les portables qui sonnent toute la nuit,
les conversations à tue-tête... et surtout, SURTOUT que les chinois fument
toute la nuit dans un bus dont les fenêtres ne s'ouvrent pas... La nuit a été
difficile, d'autant plus que lorsqu'on arrive à s'endormir, la police fait des
entrées tonitruantes avec fusils et lampes-torches dans les yeux. et il n'y a
pas de chauffage, hahaha.
Hébétée, j'en oublie mon sac de couchage... Récapitulons,
depuis le début du voyage, j'ai perdu : une doudoune, un chapeau, une housse de
sac de couchage, puis ledit sac...
Quoi qu'il en soit, nous arrivons vers midi à Dali... mais
ce n'est pas la vieille ville (notre destination) c'est la ville neuve. Je
tente d'expliquer où je veux aller, mais personne ne me comprends. Je montre le
nom écrit en chinois phonétique, mais les gens me répondent en écrivant des
idéogrammes... C'est pas gagné !
Enfin, un chauffeur
de taxi comprend. Il traduit pour un autre homme qui nous accompagne jusqu'au
bon bus !
Apparté sur l'accueil : Nous n'avons rencontré jusqu'à
présent que des gens adorables qui n'ont de cesse de nous aider et d'essayer de
nous comprendre. Ils font leur maximum, trouvent des solutions... et pour les
prix : pas d'entourloupe : les prix sont fermes, indiqués, et les mêmes pour
tout le monde. En revanche, on ne négocie pas. Bref, tout le contraire du
Vietnam !
Un sentiment de sécurité nous envahit, malgré ce problème de
langue (j'ai beau tenter toutes les prononciations, je n'arrive jamais à la
bonne !) et nous sommes tous beaucoup plus détendus que lors des derniers jours
au Vietnam, et ce, malgré les galères...
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