samedi 26 janvier 2013

24 janvier : 18 heures de bus pour arriver à Dali !



Quelle journée mes amis ! Elle a commencé à l'aube (littéralement) avec le lever du soleil sur les rizières. Spectacle magnifique qui nous laisse muets devant tant de beauté (les clichés sont de mise)

Ensuite, sur un coup de tête, nous décidons de partir plus tôt que prévu et de prendre un bus de nuit pour monter dans le nord vers Dali. L'avantage du bus de nuit, c'est qu'il nous fait économiser une nuit d'hôtel. Le plan est le suivant : bus de nuit qui nous amène à Kunming, arrivée : 2 heures du matin...Là, nous attendons dans la gare routière le prochain bus pour Dali, notre destination qui part à 7h30 !

Sur le papier, le plan est bon. En vrai... Il n'y a PAS de gare routière ! Nous voilà donc au beau milieu de la nuit dans un parking plein de bus et de taxis à qui il faut expliquer que nous devons attendre un autre bus...  Mission impossible, je ne vois pas comment je vais m'en sortir...! et là, coup de chance ! deux américaines qui parlent chinois nous prennent en charge et s'occupent des traductions : elles negocient le transport jusqu'à l'autre gare... et le chauffeur de taxi nous trouve même un bus qui part à 4h ! 

Deuxième sleeping bus. Petit apparté sur ces bus-couchettes. Il en existe de toutes sortes et les deux derniers étaient plutôt moins pourris que ceux du Vietnam... Seulement, en Chine, on ne peut rien contre les odeurs de pieds persistantes ! Ajoutez à ça les portables qui sonnent toute la nuit, les conversations à tue-tête... et surtout, SURTOUT que les chinois fument toute la nuit dans un bus dont les fenêtres ne s'ouvrent pas... La nuit a été difficile, d'autant plus que lorsqu'on arrive à s'endormir, la police fait des entrées tonitruantes avec fusils et lampes-torches dans les yeux. et il n'y a pas de chauffage, hahaha.

Hébétée, j'en oublie mon sac de couchage... Récapitulons, depuis le début du voyage, j'ai perdu : une doudoune, un chapeau, une housse de sac de couchage, puis ledit sac...

Quoi qu'il en soit, nous arrivons vers midi à Dali... mais ce n'est pas la vieille ville (notre destination) c'est la ville neuve. Je tente d'expliquer où je veux aller, mais personne ne me comprends. Je montre le nom écrit en chinois phonétique, mais les gens me répondent en écrivant des idéogrammes... C'est pas gagné ! 

 Enfin, un chauffeur de taxi comprend. Il traduit pour un autre homme qui nous accompagne jusqu'au bon bus !

Apparté sur l'accueil : Nous n'avons rencontré jusqu'à présent que des gens adorables qui n'ont de cesse de nous aider et d'essayer de nous comprendre. Ils font leur maximum, trouvent des solutions... et pour les prix : pas d'entourloupe : les prix sont fermes, indiqués, et les mêmes pour tout le monde. En revanche, on ne négocie pas. Bref, tout le contraire du Vietnam ! 

Un sentiment de sécurité nous envahit, malgré ce problème de langue (j'ai beau tenter toutes les prononciations, je n'arrive jamais à la bonne !) et nous sommes tous beaucoup plus détendus que lors des derniers jours au Vietnam, et ce, malgré les galères...






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