Il s'avère que la recherche de la guesthouse devient une aventure à chaque fois !
Nous partons de bon matin pour une mini-croisière d'une heure qui nous amène de Muang Khong à l'île de Don Det.
Comme d'habitude, Jean-françois s'installe avec les sacs dans un café et il nous attend. Don Det, c'est Saint-Tropez ! La rue principale est jalonnée de restaurants branchés... pas du tout l'ambiance à laquelle nous nous attendions !
Les filles et moi parcourons la côte ouest pendant 3 kms sans rien trouver qui nous convienne. Les habitants ont compris ce que tourisme voulait dire : ceux qui ont la chance de posséder un petit terrain ont construit vite fait mal fait trois baraques qu'ils appellent "guest house". Les sous leur permettent de construire derrière une maison en dur pour la famille.
Cela donne donc : du côté Mékong, un mélange hétéroclyte de bungalows moches (mais complets quand même !) les uns sur les autres ; séparés par un chemin où tout le monde passe à pied, en vélo ou en moto - des terrains en construction avec tous les ingrédients des chantiers : matériaux divers entassés, bruits etc...
Au bout de deux heures de marche, nous retournons bredouille au café. La température a augmenté dramatiquement ; lila et JF repartent en goguette, du côté Est cette fois-ci...
Deux heures plus tard, ils reviennent... Avec des vélos et une bonne nouvelle : Ils ont trouvé la perle rare ! Bungalows au milieu d'un joli jardin sur le Mekong... Et surtout personne autour... Le seul truc, c'est qu'il faut aller rechercher deux vélos supplémentaires chez une mamie à l'autre bout de l'île... Et surtout rejoindre nos bungalows à un autre bout !
Nous le ferons, maus j'avoue que j'ai bien crû que je n'y arriverais pas (et je ne sais pas comment les filles ont fait !). 5 kms sur des vélos pourris, 15 kg sur le dos en plein cagnard... Bravo les filles ! Mais le jeu en vaut bien la chandelle ! C'est la plus belle vue que nous ayons eue... Nous donnons sur le fleuve avec en face un temple au milieu des cocotiers...
Après la douche, je m'installe dans le hamac sur la terrasse pour un repos bien mérité... CRAC ! La corde lâche, je me retrouve par terre ! Je me relève sans problème en riant... Et 5 minutes plus tard, je ne ris plus : le choc a déclenché une décharge dans le dos et je suis complètelent coincée des cervicales au milieu du dos !
Zélie, compatissante, me sort alors : "Maman, tu fais tout pour te faire remarquer : après l'accident d'éléphant, l'accident de hamac !!!"
jeudi 28 février 2013
mardi 26 février 2013
27 février : Quelques heures à Muang Khong
Aprés notre périple, la sieste fut bonne ! (très). Ensuite, nous avons eu juste la force de nous traîner dehors pour voir les vaches au coucher du soleil, avant de dîner sous une lune rouge. Demain matin, départ pour une toute petite île où il n'y a rien d'autre à faire qu'à recharger les batteries !
26 février : 16 heures de "local bus"
Je vous l'avais promis, le voici, le (long) récit de notre (long) périple jusqu'à Don Khong, au sud.
Pour vraiment commencer par le début, il faut dire que ça fait trois mois que nous n'avons pas mangé une vraie glace au chocolat... Ce détail a son importance car il explique pourquoi nous nous sommes rués sur un bac de glace au chocolat que proposait notre dernière guesthouse... 1/4l par personne...ça nous a été fatal ! surtout à Zélie qui a commencé par se plaindre de douleurs dès que nous sommes arrivés à la gare. Un peu plus tard, elle vomissait une première fois (ô joie !). Puis une deuxième. Et encore...
Sur ces entrefaits arrive notre car. Gloups ! C'est un vrai "local", pas une sorte de VIP caché en local : non, non : sièges défoncés hors d'état, dossiers bloqués, ventilos antediluviens, dessous des sièges déjà occupés par des marchandises diverses (tuiles, charbon de bois, choux...) ; vous savez, là où on est censés mettre les pieds...
Bref ! Nous partons et voici le déroulé de la nuit :
18:00 départ à peine en retard (30 minutes). Le car s'arrête hors de la gare. 10 personnes supplémentaires s'assoient au milieu sur des tabourets en plastique prévus à cet effet. Un monsieur, monté avec deux cages et une valise, restera debout pendant 3 heures dans la porte à soufflets, ouverte car HS...
19:00 Zélie vomit par la fenêtre.
20:00 Nous imaginons que le car s'arrête pour le dîner... mais non ! juste pour charger des sacs de ciment sur le toit.
21:00 Zélie vomit. Pas assez rapide, elle rate la fenêtre. Je suis repeinte.
22:30 En pleine nuit, dans une ZI, deuxième chargement sur le toit. Des gros sacs très lourds, genre du ciment... mais la suite nous prouvera que ça n'en était pas.
23:00 Descente de quelques passagers, chaises musicales. 5 femmes montent avec 5 enfants en bas-âge, pas du tout contents d'interrompre leur nuit...
Nous nous faisons une raison : il n'y aura pas d'arrêt-dîner.
00:00 Je sers d'oreiller à Zélie et nous avons réussi à nous endormir. La pluie nous réveille. Oui, DANS le bus. Et ce n'est pas la pluie, mais un liquide qui s'échappe des sacs du 2ème chargement mystère ! Tout le côté droit du bus est trempé et une drôle d'odeur apparait.
00:30 Arrêt à la pompe à essence et pause-pipi. Nous constatons que le liquide qui se déverse est ROUGE. Eh oui ! c'est du sang ! Le bus est maculé et ça rentre par la porte qui ne ferme pas et tous les autres espaces disponibles entre le dedans et le dehors...
1:00 le chauffeur prend la sage décision de bazarder le chargement sur place. Reste l'odeur à l'intérieur...
2:00 Le chauffeur décide que ça suffit d'avoir été tranquilles. Musique à fond. Non mais !
3:00 Stop important à Pakse. Beaucoup descendent. Fait nouveau, le chauffeur arrête le moteur. On attend. Quoi ? qu'il prenne sa douche et sa soupe du matin. Pour ce faire, le marchand doit aller chercher les ingrédients...
4:15 Moteur en marche, on va donc repartir.
4:30 : C'est un chauffeur rasé et changé qui nous met la musique à fond ET la télé.
6:30 Magnifique lever du soleil. Le paysage a totalement changé. Tout est grillé par le soleil, on se croirait dans la savane...
8:30 Arrivée au bord du Mékong pour prendre le bac.
9:00 le car nous laisse dans un bled où il n'a RIEN.
La ville que je cherchais, c'était bien celle où est descendu tout le monde. Pas nous. Et c'était il y a 7 kms !
10:00 Sous 50° (pas d'ombre), nous faisons du stop.
10:30 Le camion qui nous a pris s'arrête à deux kms de la ville. Nous marchons.
11:00 Arrivée à Muang Khong, terminus.
RAS. TOUT VA BIEN !!!!!
(Les filles ont été super : tout est une aventure, avec le sourire et sans broncher. A l'heure où j'écris, nous avons déjeuné, dormi, et sommes récurés. Seul dommage collatéral : mon sac, qui sent la charogne..)
Pour vraiment commencer par le début, il faut dire que ça fait trois mois que nous n'avons pas mangé une vraie glace au chocolat... Ce détail a son importance car il explique pourquoi nous nous sommes rués sur un bac de glace au chocolat que proposait notre dernière guesthouse... 1/4l par personne...ça nous a été fatal ! surtout à Zélie qui a commencé par se plaindre de douleurs dès que nous sommes arrivés à la gare. Un peu plus tard, elle vomissait une première fois (ô joie !). Puis une deuxième. Et encore...
Sur ces entrefaits arrive notre car. Gloups ! C'est un vrai "local", pas une sorte de VIP caché en local : non, non : sièges défoncés hors d'état, dossiers bloqués, ventilos antediluviens, dessous des sièges déjà occupés par des marchandises diverses (tuiles, charbon de bois, choux...) ; vous savez, là où on est censés mettre les pieds...
Bref ! Nous partons et voici le déroulé de la nuit :
18:00 départ à peine en retard (30 minutes). Le car s'arrête hors de la gare. 10 personnes supplémentaires s'assoient au milieu sur des tabourets en plastique prévus à cet effet. Un monsieur, monté avec deux cages et une valise, restera debout pendant 3 heures dans la porte à soufflets, ouverte car HS...
19:00 Zélie vomit par la fenêtre.
20:00 Nous imaginons que le car s'arrête pour le dîner... mais non ! juste pour charger des sacs de ciment sur le toit.
21:00 Zélie vomit. Pas assez rapide, elle rate la fenêtre. Je suis repeinte.
22:30 En pleine nuit, dans une ZI, deuxième chargement sur le toit. Des gros sacs très lourds, genre du ciment... mais la suite nous prouvera que ça n'en était pas.
23:00 Descente de quelques passagers, chaises musicales. 5 femmes montent avec 5 enfants en bas-âge, pas du tout contents d'interrompre leur nuit...
Nous nous faisons une raison : il n'y aura pas d'arrêt-dîner.
00:00 Je sers d'oreiller à Zélie et nous avons réussi à nous endormir. La pluie nous réveille. Oui, DANS le bus. Et ce n'est pas la pluie, mais un liquide qui s'échappe des sacs du 2ème chargement mystère ! Tout le côté droit du bus est trempé et une drôle d'odeur apparait.
00:30 Arrêt à la pompe à essence et pause-pipi. Nous constatons que le liquide qui se déverse est ROUGE. Eh oui ! c'est du sang ! Le bus est maculé et ça rentre par la porte qui ne ferme pas et tous les autres espaces disponibles entre le dedans et le dehors...
1:00 le chauffeur prend la sage décision de bazarder le chargement sur place. Reste l'odeur à l'intérieur...
2:00 Le chauffeur décide que ça suffit d'avoir été tranquilles. Musique à fond. Non mais !
3:00 Stop important à Pakse. Beaucoup descendent. Fait nouveau, le chauffeur arrête le moteur. On attend. Quoi ? qu'il prenne sa douche et sa soupe du matin. Pour ce faire, le marchand doit aller chercher les ingrédients...
4:15 Moteur en marche, on va donc repartir.
4:30 : C'est un chauffeur rasé et changé qui nous met la musique à fond ET la télé.
6:30 Magnifique lever du soleil. Le paysage a totalement changé. Tout est grillé par le soleil, on se croirait dans la savane...
8:30 Arrivée au bord du Mékong pour prendre le bac.
9:00 le car nous laisse dans un bled où il n'a RIEN.
La ville que je cherchais, c'était bien celle où est descendu tout le monde. Pas nous. Et c'était il y a 7 kms !
10:00 Sous 50° (pas d'ombre), nous faisons du stop.
10:30 Le camion qui nous a pris s'arrête à deux kms de la ville. Nous marchons.
11:00 Arrivée à Muang Khong, terminus.
RAS. TOUT VA BIEN !!!!!
(Les filles ont été super : tout est une aventure, avec le sourire et sans broncher. A l'heure où j'écris, nous avons déjeuné, dormi, et sommes récurés. Seul dommage collatéral : mon sac, qui sent la charogne..)
25 février : un petit coup de mou...
(vous avez le droit de ne pas lire ce message : je m'y plains)
Ca devait bien arriver... le voilà, le "ventre mou" (expression cinématographique) du voyage. Ce n'est pas vraiment que nous en ayons marre, non, mais différents éléments combinés... :
* D'abord, la fatigue des transports. Comme au Vietnam, il y a beaucoup de route à faire pour aller du nord au Sud. Manque de pot, on ne peut pas faire l'impasse, c'est aux deux extrémités que se situent les points d'intérêt.
* Deux villes de suite qui ne sont pas tip top. D'habitude, il y a quand même quelque chose à voir. Dernièrement, entre Vientiane et Tha Kaek...bof bof. Ici, je m'étais arrêtée car c'était censé être joli (coucher de soleil sur le Mékong - sauf que nous sommes en retrait dans les terres) et que je voulais visiter une grotte immense.Malheureusement, les prix prohébitifs m'arrêtent : 15$ par personne, on ne peut pas se le permettre ! Déjà que les transports nous mettent sur la paille...
* C'est un peu un sentiment de manque de liberté qui m'étreint : nous bougeons beaucoup pour voir du pays, donc nous n'avons plus le budget pour les excursions... et si en plus la ville-étape est sans grand intérêt...par exemple, il n'y a pas de musée d'art (seulement des musées historiques présentant quelques objets appartenant au roi) ; pour moi, c'est frustrant.
* Je crois également que la fatigue physique joue sur la lassitude morale : je n'ai plus la pêche pour m'étonner de tout, poser des questions, essayer de comprendre... Peu de gens parlent anglais. Ceux qui sont en contact avec les touristes ne connaissent que les phrases de base (ce qui est déjà très bien !) mais ne peuvent pas répondre à mes questions... Exemple : nous voyons qu'il y a une grosse cérémonie en ville, avec des dizaines de pick-ups remplis de gens qui portent leur "arbre à billets". Pourquoi ? où vont-ils ? pour quoi faire ? ... pas de réponse... J'ai le sentiment d'effleurer les choses et ça m'agace... En même temps, aller dans les villages à "ethnies" avec un groupe de touristes me donnerait peut-être l'illusion d'avoir fait quelque chose de mieux mais je ne suis pas certaine que ce soit plus authentique ! Je sais : il faudrait revenir...
Les seuls moments où nous discutons un peu, c'est lorsque, invariablement, les femmes nous demandent les âges des filles et s'extasient sur leur taille !!!
Dans les gares routières, elles nous parlent, rigolent de notre air ahuri...
En tous cas, il est certain que nous sommes toujours regardés avec curiosité et bienveillance quand nous nous promenons dans la rue (c'est déjà ça !:-))
Voilà, fin du cahier de doléances ! Je sais, ça va passer et je n'ai le droit de ne rien dire, moi qui suis sous un grand soleil exotique alors que vous...
Allez, je vous donne votre vengeance sur un plateau : ce soir, 14 heures de bus pour rejoindre les 4000 îles direct... Ca va me calmer ! (en seeting bus, pas sleeping bus, autrement ça serait moins drôle !!!)
Ca devait bien arriver... le voilà, le "ventre mou" (expression cinématographique) du voyage. Ce n'est pas vraiment que nous en ayons marre, non, mais différents éléments combinés... :
* D'abord, la fatigue des transports. Comme au Vietnam, il y a beaucoup de route à faire pour aller du nord au Sud. Manque de pot, on ne peut pas faire l'impasse, c'est aux deux extrémités que se situent les points d'intérêt.
* Deux villes de suite qui ne sont pas tip top. D'habitude, il y a quand même quelque chose à voir. Dernièrement, entre Vientiane et Tha Kaek...bof bof. Ici, je m'étais arrêtée car c'était censé être joli (coucher de soleil sur le Mékong - sauf que nous sommes en retrait dans les terres) et que je voulais visiter une grotte immense.Malheureusement, les prix prohébitifs m'arrêtent : 15$ par personne, on ne peut pas se le permettre ! Déjà que les transports nous mettent sur la paille...
* C'est un peu un sentiment de manque de liberté qui m'étreint : nous bougeons beaucoup pour voir du pays, donc nous n'avons plus le budget pour les excursions... et si en plus la ville-étape est sans grand intérêt...par exemple, il n'y a pas de musée d'art (seulement des musées historiques présentant quelques objets appartenant au roi) ; pour moi, c'est frustrant.
* Je crois également que la fatigue physique joue sur la lassitude morale : je n'ai plus la pêche pour m'étonner de tout, poser des questions, essayer de comprendre... Peu de gens parlent anglais. Ceux qui sont en contact avec les touristes ne connaissent que les phrases de base (ce qui est déjà très bien !) mais ne peuvent pas répondre à mes questions... Exemple : nous voyons qu'il y a une grosse cérémonie en ville, avec des dizaines de pick-ups remplis de gens qui portent leur "arbre à billets". Pourquoi ? où vont-ils ? pour quoi faire ? ... pas de réponse... J'ai le sentiment d'effleurer les choses et ça m'agace... En même temps, aller dans les villages à "ethnies" avec un groupe de touristes me donnerait peut-être l'illusion d'avoir fait quelque chose de mieux mais je ne suis pas certaine que ce soit plus authentique ! Je sais : il faudrait revenir...
Les seuls moments où nous discutons un peu, c'est lorsque, invariablement, les femmes nous demandent les âges des filles et s'extasient sur leur taille !!!
Dans les gares routières, elles nous parlent, rigolent de notre air ahuri...
En tous cas, il est certain que nous sommes toujours regardés avec curiosité et bienveillance quand nous nous promenons dans la rue (c'est déjà ça !:-))
Voilà, fin du cahier de doléances ! Je sais, ça va passer et je n'ai le droit de ne rien dire, moi qui suis sous un grand soleil exotique alors que vous...
Allez, je vous donne votre vengeance sur un plateau : ce soir, 14 heures de bus pour rejoindre les 4000 îles direct... Ca va me calmer ! (en seeting bus, pas sleeping bus, autrement ça serait moins drôle !!!)
24 février : Arrivée de nuit à Tha Kaek
Grave erreur, cette arrivée de nuit, car là aussi, nous avons failli dormir dehors !
Les filles et moi, comme à notre habitude, avons sillonné les trois rues de cette petite ville coloniale que j'avais choisie pour son emplacement sur le Mékong, persuadée qu'elle regorgerait de guesthouses avec vue sur la rivière. Quelle ne fut pas notre déconvenue quand nous avons constaté qu'il n'y avait que deux hotels dans la ville... et pas du tout sur la rivière !!!
On nous indique deux autres établissements à 3 kms de là. Dans la nuit noire, nous y allons, toujours à pied, pour nous entendre dire que c'est complet (cela dit, vu l'état des maisons, c'était peut-être mieux finalement !) Ce qui me rassure, c'est que nous ne sommes pas les seules à errer dans la ville...
Bredouille, en désespoir de cause, j'appelle un établissement hors de la ville indiqué par le Lonely Planet... et là encore : ouf ! deux chambres étaient libres ! Nous débarquons dans un petit jardin qui abrite une ancienne bâtisse coloniale. Les chambres sont immenses et bien situées... Quelle chance ! Ce n'est pas encore ce soir qu'on sortira les sacs de couchage...
Les filles et moi, comme à notre habitude, avons sillonné les trois rues de cette petite ville coloniale que j'avais choisie pour son emplacement sur le Mékong, persuadée qu'elle regorgerait de guesthouses avec vue sur la rivière. Quelle ne fut pas notre déconvenue quand nous avons constaté qu'il n'y avait que deux hotels dans la ville... et pas du tout sur la rivière !!!
On nous indique deux autres établissements à 3 kms de là. Dans la nuit noire, nous y allons, toujours à pied, pour nous entendre dire que c'est complet (cela dit, vu l'état des maisons, c'était peut-être mieux finalement !) Ce qui me rassure, c'est que nous ne sommes pas les seules à errer dans la ville...
Bredouille, en désespoir de cause, j'appelle un établissement hors de la ville indiqué par le Lonely Planet... et là encore : ouf ! deux chambres étaient libres ! Nous débarquons dans un petit jardin qui abrite une ancienne bâtisse coloniale. Les chambres sont immenses et bien situées... Quelle chance ! Ce n'est pas encore ce soir qu'on sortira les sacs de couchage...
23 février : Sauvée par le gong !
Avant de prendre le bus qui - une fois n'est pas coutûme - part à 13h, je décide d'aller tout de même voir la stupa dorée de Thatluang - emblème du Laos. JF est patraque, Lila déçue par une nouvelle qui vient de lui arriver du collège... ils restent donc à la chambre tandis que Zélie et moi partons à pied. Innocentes que nous étions ! Il nous a fallu 1 heure (sous un soleil de plomb) pour y arriver ! Heureusement, le jeu en valait la chandelle et je suis à nouveau émerveillée par la spendeur des trois temples que nous voyons. Le bouddha allongé de That Luang Thaï est particulièrement impressionnant, ainsi que l'architecture du majestueux That Luang Neua.
Je suis heureuse pour une autre raison : j'avais peur d'être blasée et que mon oeil se soit trop habitué à ce que nous voyons...Cette visite me prouve le contraire ; j'espère également que mon blog ne devient pas trop lisse...
Je suis heureuse pour une autre raison : j'avais peur d'être blasée et que mon oeil se soit trop habitué à ce que nous voyons...Cette visite me prouve le contraire ; j'espère également que mon blog ne devient pas trop lisse...
22 février : Buddha Park de Xieng Khuan
La raison pour laquelle je me suis arrêtée à Vientiane, c'est ce "buddha Park", à quelques kms de la ville. Je me suis dit que ça nous changerait des temples qui se ressemblent tous quand on n'est pas spécialiste... là, il s'agit d'une prairie où le shaman-yogi-prêtre Bunleua Sulilat a fait ériger en 1958 une centaine de statues qui mélange les croyances bouddhistes et hindoues dans un joyeux amoncellement désordonné. C'était rigolo à voir, ça a beaucoup plu aux files. Le transport pour y aller était sympa aussi : on a pris le bus le plus pourri qu'il nous ait été donné de voir !!!
Il a d'ailleurs fallu que je bataille pour savoir où prendre le bus ; à l'hôtel, ils me soutenaient qu'il n'en existait pas ! Il faut dire qu'au Laos, c'est la "tuk tuk connection" : ces moyens de transport sont malheureusement inévitables et hors de prix... Surtout dans les gares routières où ils trustent à mort et vous imposent des tarifs exhorbitants pour vous emmener au centre-ville. Maintenant, on a trouvé le truc : on SORT de la gare, ce qui permet de négocier beaucoup plus tranquillement (50 à 60% moins cher).
Par exemple, pour le Bouddha Park, on en a eu pour 32000 kips au lieu de 80000kips. 5$ d'économie sur notre budget de 65$/jour, ce n'est pas négligeable...
(n'est-ce pas ?)
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