Les paysages que nous croisons nous émerveillent : la
montagne offre des roches multicolores, des forêts de pin et des cultures en
terrasse. Esthétiquement, ces dernières présentent une particularité : comme ce
sont des petites parcelles, les couleurs sont multipliées ; chaque parcelle
étant séparée de ses voisines par une petite bande de terre surélevée, de 20cm
de large. Ca fait des jolis dessins. A cette saison, tout est marron, mais en
été, c'est rouge, jaune, vert selon les cultures.
Les maisons sont construites en dur, pour la plupart dans
cette région ; les murs sont peints en blanc, avec des arêtes grises en briques
apparentes (ou trompe-l'oeil). Des peintures dans les tons gris décorent le
haut des maisons. Elles sont encadrées de noir, et représentent souvent des
scènes de nature et d'animaux, qui s'apparentent à ce qu'on appelle des "estampes".
L'ensemble donne quelque chose de raffiné et délicat.
Les toits de tuile
recourbées donnent l'impression que les toits eux-mêmes sont incurvés mais en
fait c'est une illusion d'optique accentuée par des petits "trucs"
rajoutés au faît et qui remontent de chaque côté... (c'est un peu compliqué à
expliquer...)
Il y a l'électricité partout, même dans les coins les plus
reculés (je ne m'explique toujours pas pourquoi on en n'a pas eu lors de notre
premier soir). Tous les toits sont équipés de panneaux solaires qui réchauffent
des petits tuyaux d'eau. Les lampadaires de la ville de Dali marchent aussi au
solaire. Et nous avons croisé des champs d'éoliennes...
Les chinois auxquels nous avons eu à faire sont vraiment
charmants et aimables... sauf les chauffeurs de bus ! Comme quoi, ce n'est pas
une question de frontières...
Ce n'est pas une légende : ils se râclent la gorge et
crachent à tout bout de champ...
Au restaurant, impossible d'obtenir des serviettes en
papier. Si on a de la chance, un rouleau de PQ est posé sur la table, ou un
mini-paquet de kleenex est donné (ou vendu) si on réclame.
Les toilettes... grand sujet de réflexion ! :-)
Il y a de tout... mais le plus souvent du terrible !
Le pire : les arrêts sur la route : des petits boxes sans
porte, séparés par un petit muret d'un mètre de haut. Pas de papier, souvent
pas de chasse d'eau, parfois juste une rigole où on met les pieds de part et
d'autre ! L'odeur et la vision sont insupportables, je ne vous fais pas de
dessin !
Je suis étonnée qu'un peuple aussi délicat et inventif (pour
rappel : on leur doit le papier, la poudre, la boussole...) refuse obstinément
la chasse d'eau !
Heureusement, la plupart des hôtels se sont mis aux
toilettes à l'occidentale, même s'il faut réclamer lourdement le papier...
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