vendredi 8 février 2013

6 Février : Jinghong, ville tropicale



Qu'il est bon de ranger les polaires en sachant que c'est jusqu'à la fin du voyage ! Notre hiver n'aura duré qu'un mois (depuis Hué, au Vietnam) mais il nous a paru long ! (oui, je sais, c'est cruel pour vous en France). Les sacs sont bourrés à craquer par les doudounes et chaussures de marche. Je ressors le short et les Tshirts à manches courtes, youpi !

Nous découvrons cette grande ville, capitale du Xishuanbanna, la vraie région du thé du Yunnan. 

Aiguillés vers le Mekong Café, nous faisons la connaissance de son propriétaire, Grégoire, un aventurier baroudeur français, qui nous raconte plein d'anecdotes très drôles sur l'Asie.

Nous allons également rendre visite à Gérard, un suisse. Il a une magnifique chambre d'hôtes sur les hauteurs de la ville, que j'avais sélectionnée sur Tripadvisor... mais à laquelle j'ai vite renoncé : hors budget ! Gérard nous invite à boire un verre, nous y allons donc à pied et découvrons une belle promenade. Arrivés en haut de sa colline, nous profitons du cadre exceptionnel de sa maison. Un chouette moment !

Le nouvel an chinois bouleverse nos plans. Nos visas s'arrêtant le 10, nous avions prévu de passer la frontière ce jour-là. Mais comme c'est le nouvel an, il n'y a pas de bus... pas plus que le 9 ! Nous devons donc nous résoudre à écourter notre séjour de deux jours et partir le 8. Dommage, nous aurions aimé profiter un peu plus de cette ville aux larges avenues tranquilles...

Tant pis, nous n'avons pas le choix ! Il faudra nous contenter d'avoir pu tout de même goûter à un camembert et un gouda danois, avec du vrai pain... Tout ça au prix d'un repas complet, mais qu'est-ce que c'était bon ! Nous l'avons apprécié comme du caviar...

Je voudrais ajouter que je suis épatée par un paradoxe : En Chine, dans ce pays où règne l'ordre et la discipline, je me trouve face à deux situations singulières : 

A la banque, j'apprends que les étrangers n'ont pas le droit de changer des yuans contre des dollars. Or, j'ai besoin de dollars pour payer nos visas laotiens. Une employée n'hésite pas à demander des dollars à son nom pour me rendre service.

A l'hôtel, alors que personne ne parle anglais, j'arrive à faire comprendre que j'ai besoin de donner du linge à laver. La direction accepte de mettre les machines à laver à notre disposition ! C'est Zélie qui va s'y coller, sur le toit, avec les femmes de ménage. Elles lui expliquent le fonctionnement (ultra sommaire) des machines - et nous aurons donc du linge propre !

Ces deux exemples illustrent vraiment pour moi l'accueil général que nous avons reçu ici. 

J'ai vraiment envie de revenir...d'autant plus que j'ai proposé à Gérard de le remplacer dans sa maison d'hôtes lorsqu'il voudra prendre ses vacances ! (il a dit oui - quand je saurai parler chinois - ya plus ka !:-))

Demain, nous serons dans un autre monde : de retour au moyen-âge avec le Laos !














1 commentaire:

  1. Tiens, je n'aurais pas associé la Chine à la notion d'ordre... Vous ferez donc le Nouvel an au Laos, je vous dis d'avance, Kan bei ! Xin nian hao, Lao Isabeau he Lao Jean-François!

    RépondreSupprimer